Ami,
le croirais-tu, ma femme me délaisse,
Depuis
quelques temps, elle a une maîtresse,
Belle, sensible, si fine, elle est délicatesse.
Belle, sensible, si fine, elle est délicatesse.
Que
puis-je contre elle, c'est une Duchesse.
Fuseaux, carreaux, crochets envahissent la pièce,
Fuseaux, carreaux, crochets envahissent la pièce,
Où
chaque jour voit naître une nouvelle prouesse.
La
dentelle avait déjà ses lettres de noblesses,
Avait-elle
encore besoin d'une Duchesse ?
Matin, midi et soir ma femme n'a de cesse
Matin, midi et soir ma femme n'a de cesse
Que
de pouvoir rejoindre cette jolie prêtresse,
A
laquelle elle prodigue amour, attention et caresses,
En
lui donnant la vie, au gré des fils qu'elle tresse.
Heureusement, la nuit venue, je retrouve ma Princesse.
Heureusement, la nuit venue, je retrouve ma Princesse.
Je
la cajole, auprès d'elle je m'empresse,
Afin
que le mirage du jour s'éloigne et disparaisse,
Et
que notre amour commun enfin brille et renaisse.
Alors ami, si un jour ta femme à la dentelle s'intéresse,
Alors ami, si un jour ta femme à la dentelle s'intéresse,
Offre-lui
des vacances, fais-lui toutes les promesses.
Dis-lui
que tu l'aimes, que rien ne presse,
Mais
surtout ne la laisse pas approcher cette traîtresse.
J.M. MARCHAND
J.M. MARCHAND
C'est charmant !
RépondreSupprimerEt tout à fait adapté pour Ginette.
Merci Marcelle, c'est vrai que Ginette et la dentelle c'est toute une histoire ...
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