" Il lui disait: -Vois-tu, si tous deux nous pouvions,
-L'âme pleine de foi, le coeur plein de rayons,
-Ivres de douce extase et de mélancolie,
-Rompre les mille noeuds dont la ville nous lie;
-Si nous pouvions quitter ce Paris triste et fou,
-Nous fuirions; nous irions quelque part, n'importe où,
-Chercher loin des vains bruits, loin des haines jalouses,
-Un coin où nous aurions des arbres, des pelouses;
-Une maison petite avec des fleurs, un peu
-De solitude, un peu de silence, un ciel bleu,
-La chanson d'un oiseau qui sur le toit se pose,
-De l'ombre; -- et quel besoin avons-nous d'autre chose?- "
-L'âme pleine de foi, le coeur plein de rayons,
-Ivres de douce extase et de mélancolie,
-Rompre les mille noeuds dont la ville nous lie;
-Si nous pouvions quitter ce Paris triste et fou,
-Nous fuirions; nous irions quelque part, n'importe où,
-Chercher loin des vains bruits, loin des haines jalouses,
-Un coin où nous aurions des arbres, des pelouses;
-Une maison petite avec des fleurs, un peu
-De solitude, un peu de silence, un ciel bleu,
-La chanson d'un oiseau qui sur le toit se pose,
-De l'ombre; -- et quel besoin avons-nous d'autre chose?- "
Victor Hugo Les Contemplations L'âme en fleur
Merci pour ce très bel envoi Guillaume, avec ce magnifique poème du grand Hugo ...et la joie possible des plaisirs simples.
Guillaume à un très joli blog consacré à l'art postal :
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