Au concert de nos pleurs ta voix s’était mêlée.
Entre nous, fils souffrants d’une époque troublée,
Le doute et la douleur formaient comme un lien.
Ta lyre en nous touchant nous était douce et chère ;
ZAVAROF / AURORALES
D’abord, le titre de l’exposition, AURORALES, je l’ai emprunté à
Verlaine. Dans la première section de son recueil Poèmes Saturniens
(1866), Verlaine, pour parler de l’angoisse et de son angoisse en
particulier, recoure à l’ image poétique suivante : le jour se lève sur
un paysage sombre, si ravagé, que les lumières et les couleurs de l’aube
rejoignent déjà les lumières et les couleurs du couchant. L’aubade
triste du jour est déjà teintée des couleurs mourantes de la finitude du
jour. Même la nature nourricière a laissé place à un vaste foyer de
désordres et incertitudes... La suite est ici
Voyageur de passage, pérégrin laïque, marin improbable, vagabond approximatif, musard disponible, laboureur d'eau douce, frotteur de chemins, arpenteur de paysages
intérieurs, je quête les parfums de bitume, d'eau salée, d'orange, de tout ce qui donne du goût à la vie.
Going on traveller, layman pilgrim, by chance sailor, in the mood for vagrancy, dreams dreamer, looking for roads, salted water, orange atmosphere, whatever enlights the life.