" Il faudra alors se satisfaire de l'extrême lenteur des jours
Du parfum affadi des journées sans lumière
Des coquillages vides sur les laisses de mer ...."
Angèle Paoli " Laisses de mer . " Revue " Terres de Femmes ."
Vous pouvez retrouver la revue littéraire d'Angèle Paoli " Terres de Femmes ":
et la suite du poème en commentaire !
[...] "du craquèlement des pas dans les pas de l’absent
RépondreSupprimerdu ricanement persistant des mouettes rieuses
des plumes abandonnées dans les recreux de dunes
des filins emmêlés dans les lagons d'oyats
Il faudra alors oublier la lueur du regard
et laisser au sourire le temps de s’estomper
de n’être plus qu’une ombre au coin de ta paupière
à peine un battement imperceptible des cils
la soie d’un cheveu pâle glissé entre deux pages
juste un mot évadé de tes courriers froissés
juste un nom éclipsé dans l’océan du ciel
une larme égarée dans l’infini silence"
Cù amicizia da u capicorsu
Un grand merci Angèle pour la suite de ce beau poème sur l'absence à partir de ces petits riens que sont les laisses de mer .
RépondreSupprimerAu plaisir .
Amitiés. JP