On m'avait dit que si on voulait
respirer, on pouvait. Alors j'ai décidé de plonger dans ces eaux
profondes. Puis je me suis laissé couler le plus profond possible.
J'ai ouvert les yeux pour voir la beauté de l'eau. J'ai tourné la
tête pour contempler ce qui m'entourait. J'ai vu ces eaux troubles,
qui, semblables à mon esprit m'effrayaient.
Les étoiles meurent et le soleil perd
son éclat, le ciel perd ses nuances et s'éteint à l'aurore. Les
océans partent en fumée tandis que les couleurs de mon monde se
ternissent. La beauté n'est qu’éphémère et décède face à ce
temps qui court. Les feuilles rouillent et tombent. Le florilège de
saison m'emporte.
Si ce monde n'a absolument aucun sens,
rien ni personne ne peut nous empêcher de créer le nôtre. On est
là, parmi cette foule, on ne sait pas ce qu'on fait là, ni ce que
nôtre présence va apporter à ce monde. On s'efforce de rester
debout et d'avancer, car ce qui compte le plus, c'est de donner le
meilleur de nous-même, quand tout ne semble qu'illusoire, la passion
envolée, l'illusion s'installe.
Pourtant, je ne cesserai jamais d'y
croire.
Laura seconde proB
Merci Laura, pour cet envoi, pour ce texte, pour ce " Pourtant, je ne cesserai jamais d'y
croire."
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