samedi 9 avril 2016

Reçu de Laura du Lycée Montbareil


On m'avait dit que si on voulait respirer, on pouvait. Alors j'ai décidé de plonger dans ces eaux profondes. Puis je me suis laissé couler le plus profond possible. J'ai ouvert les yeux pour voir la beauté de l'eau. J'ai tourné la tête pour contempler ce qui m'entourait. J'ai vu ces eaux troubles, qui, semblables à mon esprit m'effrayaient.
Les étoiles meurent et le soleil perd son éclat, le ciel perd ses nuances et s'éteint à l'aurore. Les océans partent en fumée tandis que les couleurs de mon monde se ternissent. La beauté n'est qu’éphémère et décède face à ce temps qui court. Les feuilles rouillent et tombent. Le florilège de saison m'emporte.
Si ce monde n'a absolument aucun sens, rien ni personne ne peut nous empêcher de créer le nôtre. On est là, parmi cette foule, on ne sait pas ce qu'on fait là, ni ce que nôtre présence va apporter à ce monde. On s'efforce de rester debout et d'avancer, car ce qui compte le plus, c'est de donner le meilleur de nous-même, quand tout ne semble qu'illusoire, la passion envolée, l'illusion s'installe.
Pourtant, je ne cesserai jamais d'y croire.

Laura  seconde proB

Merci Laura, pour cet envoi, pour ce texte, pour ce " Pourtant, je ne cesserai jamais d'y croire."

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