Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d’usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d’usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !
Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m’est une province, et beaucoup davantage ?
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m’est une province, et beaucoup davantage ?
Plus me plaît le séjour qu’ont bâti mes aïeux,
Que des palais Romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l’ardoise fine :
Que des palais Romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l’ardoise fine :
Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l’air marin la doulceur angevine.
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l’air marin la doulceur angevine.
Joachim Du Bellay
Joli coup de patte pour ce croquis aquarellé!
RépondreSupprimerOui effectivement, je ne sais plus qui en est l'auteur ni où j'ai trouvé çà, mais trouvant le croquis intéressant, j'ai travaillé le fond. Le vers de Du Bellay :"Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
SupprimerFumer la cheminée, et en quelle saison ..." me plaisait bien comme association !
Je n'ai pas encore eu le privilège de le recevoir, j'ai hâte !! Belle journée, Eléna
RépondreSupprimerTu l'as reçu Eléna, il est dans ta galerie " Galerie de la campagne, ses villages, ses habitants, etc...." sur le forum ....
SupprimerBelle journée à toi