Coquillage marin, chair fossile du temps
Et serpent minéral dans la gangue d’avant,
Spirale d’ocre et stries, nacre et corail séchés ;
Muré sans pensée, je fus, ou lichen soufré.
J’étais chenille et papillon d’or et de nuit,
Mouche, araignée, vêtues de noirceur studieuse,
Poussière d’ocelles colorées, vert mante religieuse :
Ils sont insectes morts que parfois chat mordit.
Je me suis envolé aux ailes de mésanges,
Criant comme un geai, œuf de merle offrant son bien :
Corps pourri sous la plume et chantant comme un ange…
Quatre strophes je suis, en leur quatuor haydnien,
Volta et pointe au sonnet de l’Evolution :
Une Aphrodite au doigt, je vis mots et fictions…
Thierry Guinhut Sonnet du cabinet de curiosité
Quel artiste, vous êtes, cher monsieur. Bravo pour vos belles oeuvres ! Excellentes exécutions avec recherches, application et belle harmonie. J'aime.
RépondreSupprimerBonjour cher Roland, je me souviens encore du mail art que vous aviez envoyé à ma fille en 2009, et qui est en ligne sur ce blog, libellé à votre nom ...
RépondreSupprimerMerci pour vos encouragements, et au plaisr peut-être d'échanger sur la poésie ...
Cordialement